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Chaque geste compte !

Parvenir à éviter tous les perturbateurs endocriniens présents dans notre environnement au quotidien paraît compliqué, voire impossible. Néanmoins, il est tout à fait possible de réduire son exposition en acceptant de changer certaines habitudes ou comportements de consommation.

Rome ne s'est pas faite en un jour

Chaque geste, même petit, compte. Soyons indulgents avec nous-mêmes et avec les autres. Les prises de conscience et les changements de comportement qui en découlent sont parfois longs à se mettre en place. Abordons les choses à notre mesure et progressivement même si le résultat n’est pas nécessairement tangible, visible directement palpable. Mais finalement, notre santé et celle de nos enfants y seront gagnantes à n’en pas douter.

Renouveler l'air

personnes devant une fenetre ouverte

 

Dans les zones de repos, il est préférable de limiter l’usage ainsi que la présence de matériaux et de produits émissifs de perturbateurs endocriniens.

En l’absence d’une ventilation mécanique, aérez au moins une fois par jour pendant 15 minutes et un peu plus lorsque vous faites des travaux d’embellissement, installez de nouveaux mobiliers et matériaux ou utilisez des produits chimiques parfumés, riches en solvants…

Alimentation

assiette de nourriture

Portons une attention à ce que nous consommons :

  • Favorisons les produits issus de l’agriculture biologique.
  • Lavons les fruits et les légumes s’ils ne sont pas issus de l’agriculture biologique.
  • Favorisons les produits issus de circuits courts (permet de limiter les conditionnements et les conservateurs).
  • Consommons des produits non transformés, issus de l’industrie alimentaire.

Les fruits et les légumes ne sont pas contaminés par les pesticides de manière identique.

Pour les plus contaminés, il est conseillé de choisir des produits bio. Parmi les fruits les plus contaminés, on retrouve : raisins, clémentines, cerises… Parmi les légumes les plus contaminés, on retrouve : céleris (en branche et rave), endives, laitues, poivrons…

Parmi les fruits les moins contaminés, on retrouve : avocats, kiwis, prunes, mirabelles… Parmi les légumes les moins contaminés, on retrouve : brocolis, navets, potirons, oignons, patates douces, choux-fleurs, betteraves, asperges, maïs…

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le rapport Générations futures.

En ce qui concerne le poisson et la viande, il est conseillé de limiter sa consommation à un poisson gras (maquereau, sardine, anchois, hareng…) et à un poisson maigre (colin, cabillaud, merlan, lieu noir, merlu, sole, raie, lotte…) par semaine.
L’idéal étant de choisir des poissons labellisés de pêche durable.
Dans la mesure du possible, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande aussi de limiter la consommation de viandes grasses, de charcuteries ou de fromages.
La solution résidant aussi dans la diversification des produits.

Utiliser des ustensiles et du matériel de cuisine adaptés et en bon état.
Privilégier l’inox, le verre, la fonte émaillée pour la cuisson et le conditionnement.

Etre attentif aux objets neufs

Le « vieux », le « recyclé » ou la « seconde main » présentent l’avantage d’avoir déjà diffusé une bonne part des substances chimiques ayant servi à la fabrication des objets.

Non seulement c’est bon pour le portefeuille et pour l’environnement (réutilisation des matières premières et moins de gaspillage), mais aussi pour la santé.

 

En savoir plus sur la pollution intérieure ?

Des conseils, des fiches, etc….

Eliminer les petits déchets spéciaux

Les flacons et emballages qui ont contenu des produits catégorisés comme dangereux (appelés « petits déchets spéciaux du ménage ») ne peuvent pas être directement éliminés dans le sac dédié aux PMC. Vous devrez les déposer dans la zone réservée aux déchets spéciaux dans votre parc à conteneurs ou recyparc.

Comment différencier les petits emballages dangereux des autres ?

Vont au parc à conteneurs, recyparc :

  • Les flacons non vides présentant un des symboles de danger. Vous retrouverez ces symboles sur le site : https://lireavantutilisation.be/fr
  • Les flacons bien vidés :
  • flacons avec un bouchon présentant une sécurité enfant ;
  • flacons avec les symboles (pictogrammes) de danger à tête de mort ou CMR ;
  • flacons ayant contenu des pesticides, herbicides, de l’huile de moteur ou du silicone.
Que faire en attendant de les déposer au parc à conteneurs ?

En attendant, pour les conserver en toute sécurité, réservez chez vous un emplacement sec et aéré, fermé, hors de portée des enfants et des animaux.

Tous acteurs !

Avec un peu d’attention, en en y consacrant un peu de temps, on peut se réapproprier nos gestes de consommation et faire des choix plus respectueux de notre santé. Cette démarche peut avoir beaucoup d’effets sur notre exposition aux perturbateurs endocriniens. Relayer ensuite les messages à sa famille, ses voisins, ses amis, participe aussi à la diffusion des messages de prévention et à l’appropriation de comportements qui réduisent l’exposition à ces polluants.